Je me souviens de ce jour de 2010, lorsque Alexis Champion, le directeur d’IRIS ic, m’a proposé de me joindre aux formations qu’il promulgue sur l’intuition. J’ai longuement hésité, à cause de cette peur irraisonné, qu’on a parfois tous et toute face à l’inconnu.
Finalement, passé le cap de mes première interrogations, j’ai accepté sa proposition, décidé d’écouter et de mettre en pratique le protocole du remote viewing, sans me mettre une pression quelconque, totalement inutile de surcroit.
D’ailleurs, lorsque j’arrive sur Paris, fin janvier 2011, j’apprends que nous sommes le groupe de stagiaires a inaugurer les lieux. En effet, c’est la première formation qui va être donnée dans les nouveaux locaux d’IRIS, à Charenton, Paris.
Nous sommes une petite douzaine à participer, si mes souvenirs sont bons. Tout le monde est excité, intrigué, et impatient d’en savoir plus. Ce qui est certain, c’est que la semaine va être bien chargée en émotion.
A notre arrivée le lundi matin, et après un rapide tour de table, les formateurs nous ont mis devant un premier exercice. Chacun d’entre nous reçoit devant soi une enveloppe, cachetée. Notre but est aussi simple que déstabilisant : nous avons 20 minutes pour décrire la photo contenue dans l’enveloppe, sans en prendre connaissance naturellement.
Voici le résultat de ma première expérience.
En premier, j’ai vu deux traits verticaux. Puis, deux autres sont apparus, essayant de se rejoindre en pointe. Après, j’ai vu comme une arche, avec de l’eau qui coule en-dessous. J’ai noté alors « eau » et « froid ». Puis l’image est devenue légèrement plus nette. J’ai aperçu une montagne, une hauteur, et, à ses pieds, des arbres. J’ai noté « trou ». Enfin, j’ai eu une création de mon esprit, qu’on appelle AOL, en percevant la cathédrale Notre-Dame.
Bien sur, pour être plus performant, tout est à apprendre. La formation va nous permettre de structurer efficacement les ressentis que nous obtenons, lorsque le vide s’est fait en nous.
L’indéniable avantage de la vision à distance telle qu’elle est enseignée ici, réside dans le fait qu’aucune information n’est donnée au préalable. De plus, nous avons connaissance de la cible, et cela dès la fin de la séance, ce qui nous permet de savoir immédiatement si nous sommes dans le vrai ou pas.
Certaines personnes, ou certaines cibles, donnent déjà des résultats satisfaisants. Comme pour tout autre exercice dans d’autres domaines, l’apprentissage est plus ou moins long selon les individus. Certains sont déjà naturellement doués pour cet exercice.
Durant cette semaine, et au fur et à mesure des enseignements, chacun d’entre nous a expérimenté à de nombreuses reprises. De mon côté, j’ai remarqué être davantage dans la perception d’images, voire d’images animées, et moins dans les ressentis bruts. Malheureusement, le côté mental et rationnel de mon esprit me brouille régulièrement l’intuition qui m’arrive, comme par flots d’informations. Bien sur, les deux formateurs nous apprennent à éviter cette pollution de l’esprit, mais il n’est pas aisé de le mettre en pratique.
La formation nous apprend à laisser venir nos intuitions, et surtout savoir quoi en faire. Pour se faire, muni d’un crayon et d’une feuille de papier vierge,*** pour mettre en action toutes les actions. Pour faire court et sans entrer dans les détails :
La phase 1 consiste à déterminer la nature de la cible : est-ce un lieu, une personne, un objet ?
La phase 2 permet de noter les intuitions qui arrivent. Il va falloir les transformer en adjectif, pour les classer après coup dans des colonnes virtuelles. Toutes les informations sans exception doivent être notées, ainsi que les sensations issues de nos sens, autant gustatives, olfactives, visuelles, qu’auditives.
Lors de la phase 3 de cette formation, la vision devient légèrement plus nette, assez en tout cas pour tenter de dessiner ce que nous ressentons. Là encore, nous ne sommes pas tous doués pour le dessin, mais l’intention est là.
Cette semaine a été très riche d’enseignements, et m’a apporté un réel plus. En effet, durant les six mois suivants, j’ai utilisé mon intuition quotidiennement. Mais comme pour tout, il faut toujours s’entrainer et pratiquer, si on veut maintenir le niveau. Ce que je n’aurai pas pu faire, bouleversement personnel oblige.
Sommes-nous pour autant des as du remote viewing ? Non. Car il faut savoir qu’aucun des inscrits à cette première formation ne peut appréhender toutes les étapes et les subtilités qu’il reste encore à découvrir. A cet effet, deux autres formations, dites intermédiaires et avancées, sont nécessaires pour réellement arriver au but ultime, c’est-à-dire utiliser son intuition à son paroxysme, et ainsi, décortiquer une cible dans son ensemble.
Pour en savoir plus sur les formations, je vous invite à consulter le site IRIS ic à l’adresse suivante :
ou encore :
Fabrice Bianchin 